lundi 29 décembre 2008

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vendredi 26 décembre 2008

مخرج مغربي ينفي تمويل إسرائيل لفيلمه عن هجرة اليهود






سعيد لعرض "وداعا أمهات" بتل أبيب

مخرج مغربي ينفي تمويل إسرائيل لفيلمه عن هجرة اليهود

الرباط – mbc.net


نفى المخرج المغربي محمد إسماعيل أن يكون فيلمه "وداعا أمهات" الذي يتناول قصة هجرة اليهود المغاربة إلى إسرائيل عام 1960، تلقى دعما من إسرائيل.
وقال إسماعيل -في حوار مع صحيفة المساء المغربية - أنه تناول في الفيلم حدث غرق الباخرة "إيكوز" التي كانت تحمل اليهود المغاربة، وهي الحادثة التي جعلت الملك الحسن الثاني يكسر مقتضيات مؤتمر الدار البيضاء ويمنح اليهود المغاربة جوازات سفر لتسهيل هجرة من شاء منهم.
وأوضح أن هناك ثلاثة أسباب جعلته يتناول هذا الموضوع، أولها "أنني أشتغل دائما حول تيمات الهجرة، وأكبر هجرة عرفها المغرب كانت في صفوف اليهود المغاربة بحكم أن عشرة في المائة من سكان البلاد هاجروا ولم نعرف لماذا قاموا بذلك".

وأضاف أنه "خلال بحثي في مواضيع الهجرة وجدت أن هجرة اليهود موضوع شائك ولم نتطرق إليه بما يكفي، وليست هناك أية مصادر مهمة حوله، وعدت بمخيلتي إلى الطفولة حين كنا نعيش بالقرب من الملاح ولم يكن هناك فرق بيننا وبينهم، كان أبناء جيراننا اليهود يلعبون معنا في الشارع، كما أنه كان هناك تجار يهود في الحي يمارسون مختلف الحرف، بمعنى أن اليهود كانوا يشكلون جزءا من حياتنا اليومية".
وأشار المخرج المغربي إلى أنه أثناء تصوير فيلم "وبعد"، كان معه صديق طفولة، "وحاولنا معا تذكر جميع الذين رحلوا من اليهود، فوجدنا أنه من بين 15 ألف يهودي في تطوان لم يبق اليوم أكثر من سبعة. وفي تلك اللحظة راودتني فكرة الاشتغال حول هذا الموضوع، وكتبنا السيناريو الأول في عام 2000، وأعدنا كتابته عدة مرات".

تسامح ديني

ورأى أن فيلمه أراد أن يطرح سؤالا مفاده: "لماذا رحل اليهود المغاربة؟ هل كنا مضطرين إلى ذلك؟ هل كانت هناك مشاكل في ممارسة الديانة أو مشاكل واجهوها في علاقتهم بالطرف الآخر أو مشاكل اجتماعية جعلتهم يرحلون بالتحديد في فترة الستينيات".
وأجاب أنه وجد أنه كان هناك تسامح، حيث إنه إلى حدود الساعة ما زال هناك حي فيردان بمدينة الدار البيضاء يتضمن تسع كنائس يهودية في رقعة جغرافية لا تتجاوز ثلاثمائة متر مربع.
وعن نهاية الفيلم التي تمثلت في تربية العائلة المسلمة لابني العائلة اليهودية بعد وفاة والديهما، حيث تقوم الزوجة المسلمة بمنح قلادة النجمة السداسية للطفلين اللذين صارا راشدين، قال إسماعيل "أكثر ما يمكننا أن نعبر به عن وفاء العائلة المسلمة هو أن تقوم برعاية أبناء العائلة اليهودية، خصوصا وأن الزوجة المغربية المسلمة كانت عاقرا، كما أن العائلتين كانت تجمعهما علاقة وطيدة، وبعد ذلك تقوم الزوجة المسلمة بتنفيذ وصية صديقتها اليهودية أمام قبرها في وسط نسمع فيه موسيقى والأذان وأصوات الكنائس".
ورأى أن هذه النهاية تعد حوارا جيدا للديانات والثقافات وتعبير عن الوفاء والتعايش، معتبرا أن السينما، بالنسبة إلينا كعرب ومغاربة، يجب أن تكون حاملة لرسالة وليس سينما تجارية، فيجب أن تحمل نوعا من الخطاب.

مرتان في إسرائيل

وعن أمنيته بأن يعرض فيلم "وداعا أمهات" في تل أبيب أو أن يشاهده اليهود المغاربة، قال: إن الفيلم يعرض في القدس في مهرجان حوار الديانات، وهو مهرجان تابع لمهرجان "الديانات الآن" الذي نظمته الفاتيكان.

وأضاف أن الفيلم عرض مرتين في إسرائيل، وأنا سعيد بذلك؛ لأنه يخاطب اليهود المغاربة الذين غادروا ويحاول سرد ظروف رحيلهم، والآن في ظل ما وقع، لا بد من العودة إلى التاريخ.
وردًّا على الانتقادات التي وجهت إليه لإصراره على عرض الفيلم في إسرائيل، قال إسماعيل "هناك انتقادات الآن، يقولون، مثلا، إن الفيلم يدخل في إطار سياسة التطبيع وإنه أنتج بأموال إسرائيلية، يعني مجرد خرافات، لكن من أراد الاطلاع على العقود المبرمة مع المعابد التي تم فيها التصوير وميزانية الفيلم والديون التي ما زالت بذمتي، فأنا مستعد لذلك

Adieu mères candidat aux oscars. De Casa à Hollywood



Adieu mères candidat aux oscars. De Casa à Hollywood
Mohamed Ismaïl croit à son rêve américain…

Pour la première fois, un film marocain a de sérieux atouts pour briguer la plus prestigieuse récompense dans le monde du cinéma : un oscar.
Par Karim Boukhari

“And the winner is…”. Douce et belle phrase, la seule, l’unique, qui introduit le nom des vainqueurs aux oscars. Pour la prochaine édition, dont le palmarès sera proclamé dans la soirée du 22 février 2009, Mohamed Ismaïl, cinéaste marocain revenu de loin, rêve de mettre son plus beau smoking, d’embrasser sa femme, la fidèle Maria, de serrer
des mains d’inconnus, tous des amis d’un jour, un soir. Et de monter lire un discours, un peu en anglais, en français, pourquoi pas en arabe, même si personne n’écoute vraiment. Hollywood. Quand Ismaïl, 57 ans bien sonnés, a mis au point son premier film, Aouchtam, en 1996, assez mal accueilli, assez bancal, il n’avait qu’un rêve : celui de pouvoir réaliser un deuxième film, celui de la dernière chance, sans plus. Venu de la télévision et de la publicité, le cinéaste a dû s’accrocher pour monter ce deuxième film, vite transformé en succès public : Et après, sur le hrig, avec le nord du royaume en toile de fond. La suite s’appelle Ici et là, sur le retour (des MRE) impossible. Le quatrième, Adieu mères, a été mis en circulation en 2008. Si vous ne faites pas partie des 22 000 spectateurs (troisième score au box-office des longs métrages marocains distribués en 2008) rassemblés par ce film depuis sa sortie en salle, en février dernier, on vous résume l’histoire : 1960, deux familles, une musulmane et l’autre juive, sont liées d’amitié. Les deux pères de famille font affaire ensemble. Un jour, le juif dit au musulman : “Je quitte le Maroc pour Israël, je te confie ma famille et mes biens”. Le juif émigre clandestinement, mais le bateau qui le transporte échoue en mer : bilan 44 morts, pas de rescapé. Le scénario est inspiré d’un événement historique, pas du tout enseigné dans les manuels scolaires : à l’indépendance du Maroc, des milliers de juifs ont quitté le Maroc avec la bénédiction de Mohammed V, puis Hassan II. Une des toutes premières embarcations qui ont levé l’ancre à destination de la “terre promise” n’est jamais arrivée à bon port. C’est de cet épisode tragique que le quatrième film de Mohamed Ismaïl nous parle, sur le ton de la chronique, des petits détails de la vie quotidienne, des arrangements réussis ou ratés entre amis (le mariage impossible entre une juive et un musulman, la rétrocession du patrimoine d’un juif arnaqué par ses amis musulmans, etc). Joli film, lecture attachante d’un volet peu connu de l’histoire marocaine, et succès très moyen. Adieu mères, dont il est aujourd’hui question d’une ressortie en salle, n’a pas plus attiré les foules (22 000 spectateurs, donc) que séduit les juges du cinéma (zéro prix au dernier Festival national du film).

Un concurrent venu d’Israël
C’est en septembre 2008 que la nouvelle, dûment relayée par l’agence de presse officielle MAP, a surgi comme un canular : un film marocain candidat aux oscars. Rien que ça. Ce qui n’a pas été dit, c’est que Goodbye mothers fait partie des 67 présélectionnés, de par le monde, pour concourir à l’oscar du meilleur film étranger. Comme un vulgaire jeu télévisuel, les oscars fonctionnent en effet par élimination. Des 67 présélectionnés, 62 devront passer à la trappe d’ici janvier 2009. Seuls cinq films atteindront la “finale” du 22 février, laquelle sera soumise au vote de tous les professionnels (acteurs, réalisateurs, techniciens, au total plus de 5000 personnes) qui font le cinéma américain.

Même si Adieu mères est en route pour Hollywood, il n’en est qu’à la toute première étape. Parmi ses 66 concurrents directs, qui viennent du monde entier, on retient la présence de trois films arabes (Egypte, Liban, Palestine), et même d’un quatrième film “musulman” (Turquie). Mais les favoris, déjà, se nomment Entre les murs du Français Laurent Cantet, déjà Palme d’or au dernier Festival de Cannes, et Valse avec Bachir de l’Israélien Ari Folman. Le premier raconte le quotidien d’une classe d’école et le deuxième montre, en mêlant animation et scènes documentaires, un soldat israélien qui revient sur les massacres de Sabra et Chatila. Les thèmes sont forts, les films fédérateurs. Artistiquement, politiquement. Mais notre Ismaïl national a toutes ses chances, même si les bookmakers pourraient lui prêter la plus grosse cote parmi les 67 candidats aux oscars.

“Au-delà de la qualité du film, pour arriver jusqu’à la cérémonie des oscars, il n’y a pas 36 façons de faire : il faut montrer que l’on existe en multipliant les actions de lobbying”, nous a expliqué Mohamed Ismaïl, joint cette semaine à Rome, où son film venait de rafler les meilleurs prix du Festival du cinéma religieux. “J’ai été reçu, au même titre que tous les VIP du Festival, par le pape au Vatican”, a poursuivi le cinéaste marocain, rongé par le stress, la joie, l’excitation de celui qui a une chance à saisir et qui ne sait pas trop comment s’y prendre.

Adieu mères est un film à thème. Il est un peu l’ambassadeur du Maroc à Hollywood. Deux des plus importants rendez-vous du cinéma arabe, à Beyrouth et à Carthage, ont refusé de programmer le film. La nature du sujet (le chapitre juif dans l’histoire récente d’un pays arabe) doit y être pour beaucoup. Raison politique. Pour le Caire, autre festival-clé pour le marché arabe, Ismaïl a préféré ne pas postuler, ne croyant guère à ses chances d’être pris. Qu’à cela ne tienne, le film, adoubé par la communauté juive au Maroc, a été doublé en hébreu avant une sortie imminente en Israël. Adieu mères devrait aussi bénéficier d’une sortie en Belgique, peut-être en France, et dans d’autres pays européens.

À Bruxelles, le film a été projeté devant un parterre de députés européens. “Avec l’appui de l’ambassade du Maroc en Belgique, qui a été au four et au moulin”, souligne le réalisateur. D’autres actions de lobbying (projections privées, tournées, réceptions) seront sans doute nécessaires, notamment aux Etats-Unis, pour espérer voir Adieu mères parmi les cinq finalistes des oscars. Hollywood, c’est loin, mais l’espoir est permis. Le film peut compter sur ses qualités propres, bien sûr. Et sur un socle que personne n’a envie de voir disparaître : la cohabitation entre musulmans et juifs est et restera possible.


Lobbying. L’exception américaine

Peu avant l’été 2008, le Centre cinématographique marocain (CCM) a reçu une correspondance de l’Académie des Oscars. “Prière de nous transmettre un film pour représenter le Maroc”. La démarche est nouvelle et l’explication double. 1 : les Oscars s’ouvrent sur de plus en plus de pays dans le monde, 2 : le cinéma marocain est pris au sérieux. Même sans récompense majeure (Palme, Lion, Ours d’or), le cinéma marocain apprend à s’exporter, notamment en Europe. Et les festivals organisés au Maroc, malgré leurs insuffisances, gagnent en crédit. “Parmi les conditions imposées par l’Académie des Oscars, la plus incontournable s’appelle indépendance et crédibilité de la commission de visionnage des films locaux”, nous explique Noureddine Saïl, directeur du CCM. Une commission de sept personnes (cinéastes, techniciens, chercheurs) a planché sur 13 films marocains avant d’en dégager le plus représentatif pour concourir aux Oscars. Deux tours ont été nécessaires pour départager les votes et arriver au résultat final, communiqué en septembre dernier : Adieu mères. “Le choix n’a pas été facile, mais il a pris en compte la nature du sujet et son importance dans le contexte mondial actuel”, nous a confié un membre de la commission. Historiquement, Adieu mères est le troisième film à être présélectionné pour les Oscars, et non le deuxième comme cela a été largement répercuté ici et là. En 1997, Nabil Ayouch avait tenté de forcer le passage avec son premier film, Mektoub. En 2007, c’était le tour de La Symphonie marocaine de Kamal Kamal. Les deux ont été recalés avant la finale… “Si nous avons échoué, c’est que nos films n’ont pas été assez vus par les juges américains”, nous résume Kamal Kamal. A Hollywood, comme à Washington, les élections aux Oscars ou aux présidentielles reposent d’abord sur de gigantesques opérations de communication.

mercredi 24 décembre 2008

Bande annonce du film ADIEU MERES

إسرائيل لم تمول فيلمي.. والمغرب همشه إعلاميا




حوار
محمد إسماعيل:
إسرائيل لم تمول فيلمي.. والمغرب همشه إعلاميا

حاوره بمدريد- نبيل دريوش

قال المخرج المغربي محمد إسماعيل إن فيلم «وداعا أمهات» لم يتلق أي دعم من إسرائيل عكس الإشاعات الرائجة، مشيرا إلى أن الفيلم مازالت عليه ديون، وأنه أنجزه لحكي قصة هجرة اليهود المغاربة إلى الدولة العبرية في عام 1960. وأضاف محمد إسماعيل، خلال حوار أجري معه على هامش مشاركته في مهرجان سينمائي بمدريد، أنه تناول في الفيلم حدث غرق الباخرة «إيكوز» التي كانت تحمل اليهود المغاربة، وهي الحادثة التي جعلت الملك الحسن الثاني يكسر مقتضيات مؤتمر الدرالبيضاء ويمنح اليهود المغاربة جوازات سفر لتسهيل هجرة من شاء منهم.

- تناولت في فيلمك الأخير «وداعا أمهات» موضوع هجرة اليهود المغاربة إلى إسرائيل، وهو من المواضيع الحساسة، لماذ هذا الاختيار؟

< أظن أن هناك ثلاثة أسباب جعلتني أتناول هذا الموضوع، أولها أنني أشتغل دائما حول تيمات الهجرة، وأكبر هجرة عرفها المغرب كانت في صفوف اليهود المغاربة بحكم أن عشرة في المائة من سكان البلاد هاجروا ولم نعرف لماذا قاموا بذلك. وخلال بحثي في مواضيع الهجرة وجدت أن هجرة اليهود موضوع شائك ولم نتطرق إليه بما يكفي، وليست هناك اية مصادر مهمة حوله، وعدت بمخيلتي إلى الطفولة حين كنا نعيش بالقرب من الملاح ولم يكن هناك فرق بيننا وبينهم، كان أبناء جيراننا اليهود يلعبون معنا في الشارع، كما أنه كان هناك تجار يهود في الحي يمارسون مختلف الحرف، بمعنى أن اليهود كانوا يشكلون جزءا من حياتنا اليومية. وأثناء تصوير فيلم «وبعد»، كان معي صديق طفولة، وحاولنا معا تذكر جميع الذين رحلوا من اليهود، فوجدنا أنه من بين 15 ألف يهودي في تطوان لم يبق اليوم أكثر من سبعة. وفي تلك اللحظة راودتني فكرة الاشتغال حول هذا الموضوع، وكتبنا السيناريو الأول في عام 2000، وأعدنا كتابته عدة مرات.

- خلال فيلم «وداعا أمهات» قدمت رؤية معينة عن هجرة اليهود إلى إسرائيل، هل كان ذلك تجميعا لعدة روايات شفاهية أم اعتمادا على مصدر واحد أو مصدرين؟

< اشتغلنا على مادة وعلى فترة تاريخية معينة هي بالضبط عام 1960. ولكي نفهم لماذا كان هذا الاختيار، يجب أن أوضح أن فرنسا أحست بالذنب إزاء ما جرى لليهود خلال الحرب العالمية الثانية، فبدأت تشتغل مع الصهاينة من أجل تهجير اليهود وفتحت لهم كل المجالات، بما فيها منظمات التهجير التي كانت تتضمن الاستخبارات. وكان اليهود يهاجرون بدون جوازات سفر، وكان يتم تجميعهم في مخيمات للتجميع بطريق الجديدة، حيث كان اليهود يأتون محملين بأمتعتهم، وكان الفقراء منهم يرحلون عن طريق البحر فيما يتم تهجير الأغنياء منهم عن طريق الجو. و بعد استقلال المغرب، بقيت الأمور على ما هي عليه. لكن تهجير اليهود توقف بعد مؤتمر الدار البيضاء الذي صادق على أحد البنود القائلة بضرورة منع جميع يهود العالم من الهجرة إلى اسرائيل، وهو ما صادقت عليه الدول العربية برمتها، فأنا أشتغل على موضوع الهجرة السرية في عام 1960، أي فيها 380 ألف يهودي الذين بقوا في المغرب وكانوا يريدون الخروج إلى إسرائيل؛ وهي الفترة التي عرفت نشاطا مكثفا بحكم أن منظمات التهجير كانت تعاني من وجود رفض كبير من طرف اليهود الذين لم يكونوا يرغبون في الهجرة.
وهذا الفيلم يتم في فترة كان الاقتصاد المغربي يعرف اختلالا بعد مغادرة الفرنسيين، وكانت هناك مشاكل يومية لدى المغاربة. والفيلم حاول أن يسرد هذه الظروف. طبعا ما يقدمه «وداعا أمهات» هو رواية تحاول تلخيص مجموعة من الروايات رغم أنه كانت هناك صعوبة في نقل كل شيء عن المجتمع المغربي في تلك الفترة.
وبالنسبة إلى المصادر، واجهتنا بعض المشاكل بحكم أن المصادر المتوفرة كانت عامة، لذلك لجأنا إلى المصادر الشفوية عبر شهادات.

- من هم هؤلاء الأشخاص الذين منحوكم شهادات عن تلك الفترة؟

< هم أناس عاشوا في تلك الفترة، بمن فيهم أولئك الذين هاجروا إلى اسرائيل، وأشخاص اشتغلوا ضمن الاستخبارات الإسرائيلية، وهم أشخاص مازالوا يعيشون في المغرب إلى حد الساعة، وحاولنا إجراء عملية تركيب، وهي العملية التي أعطت الشخصيات التي تناولها الفيلم.

- لكن ما يلاحظ في الفيلم هو غياب تام للسلطة المغربية، خصوصا ان هناك روايات تشير إلى تورط مسؤولين في الدولة آنذاك، مثل الجنرال محمد أوفقير، في تهجير اليهود إلى إسرائيل؟

< لم أرد أن ادخل في هذا النقاش، وأردت أن أقوم بمعاينة لمجتمع يعيش في تلك الفترة. أما ما هو سياسي فلم أرد تناوله، ويمكن أن يتم تناوله في أفلام أخرى والحقيقة التي يمكن أن نقف عندها أنه بعد غرق الباخرة التي كانت تحمل اليهود والمسماة «إيكوز»، وهي واقعة حقيقية كما أن أسماء الناس المتوفين خلالها أيضا حقيقية، حيث توفي 43 شخصا بمن فيهم الفتاة التي كانت حاملا من شاب مسلم وتم تزويجها من يهودي حتى لا تصل إلى إسرائيل وهي غير متزوجة، وبعد حادثة الغرق سمح الحسن الثاني لليهود المغاربة بالخروج كاسرا بذلك مقتضيات مؤتمر الدارالبيضاء.
ومن خلال الوقائع التي استجمعتها، أردت أن أطرح فقط السؤال التالي: لماذا رحل اليهود المغاربة؟ هل كنا مضطرين إلى ذلك؟ هل كانت هناك مشاكل في ممارسة الديانة أو مشاكل واجهوها في علاقتهم بالطرف الآخر أو مشاكل اجتماعية جعلتهم يرحلون بالتحديد في فترة الستينيات. وبصراحة، من الناحية الدينية، وجدت أنه كان هناك تسامح، حيث إنه إلى حدود الساعة مازال هناك حي فيردان بمدينة الدارالبيضاء يتضمن تسع كنائس يهودية في رقعة جغرافية لا تتجاوز ثلاثمائة متر مربع.

- بالنسبة إلى الممثلين، هناك استعادة للكنة اليهود المغاربة، ألم تكن هناك صعوبات في تجسيد الشخصيات اليهودية، خصوصا النسوية بحكم أن المجتمع اليهودي كان مغلقا؟

< الصراحة أن الممثلين بذلوا مجهودات كبيرة. وفي الفيلم هناك عينات من اليهوديات، هناك اليهودية المغربية التي كانت تعيش منطوية على نفسها، ولا تتكلم الفرنسية مثل «شوشنة»، في الوقت الذي كانت فيه ابنتها تتكلم باللغة الفرنسية طيلة الوقت بحكم أن الحديث بالفرنسية كان موضة في تلك الفترة، وهو جيل كان يرفض حتى الحديث بالدارجة المغربية، وانغلاق المجتمع اليهودي هو ما جعل التركيز يكون على المجتمع اليهودي أكثر منه على المجتمع المسلم، بحكم أننا نعرف هذا الأخير في حين نجهل فيه كل شيء عن المجتمع اليهودي الذي لا نعرف طقوسه أو عاداته، ولا نعرف شيئا عن حياته الداخلية، وحاولنا الوقوف على مجموعة من الطقوس.

- كانت هناك بعض المقاطع الموسيقية والأغاني بالعبرية وبعض الطقوس الدينية التي وظفت هذه اللغة، كيف اشتغلت على ذلك؟

< في هذا الجانب، استعنت بمختصين، بينهم الموسيقي ليفي، و بمؤرخين قدموا إلي يد العون. وكان العمل شاقا، لأن العودة إلى فترة الستينيات كانت صعبة جدا، و قد كان علينا بذل مجهود كبير حتى نجعل الشخصيات تتحرك في فضاء عام1960.

- لاحظت خلال الفيلم أنه كان هناك اشتغال على قصص موازية، لماذ بقيت وفيا لهذا النمط الذي رافق أفلامك السابقة؟

< هذه هي طبيعة عملي بحكم أنني دائما أنهج هذا الأسلوب الذي نجده في جميع أفلامي: في فيلم «وبعد» و«هنا ولهيه» و«أمواج البر»...إلخ، فهناك دائما مجموعة من القصص المتفرعة التي تصب كلها في قالب واحد و تتجمع في نهاية الفيلم وتنفجر. وأظن شخصيا أن الاشتغال على فرد واحد أو عينة واحدة يجعل المشاهد يشعر بالملل، خصوصا أننا بصدد الحديث عن سينما واقعية، إذ سيكون ثمة نوع من التجني على الموضوع في حالة الاقتصار على فرد واحد فقط داخل الفيلم.

- نلاحظ أنك اخترت نهاية معينة تتمثل في تربية العائلة المسلمة لابني العائلة اليهودية بعد وفاة والديهما. وفي اللقطة الأخيرة، تقوم الزوجة المسلمة بمنح قلادة النجمة السداسية للطفلين اللذين صارا راشدين، لماذا اخترت هذه النهاية؟

< أكثر ما يمكننا أن نعبر به عن وفاء العائلة المسلمة هو أن تقوم برعاية أبناء العائلة اليهودية، خصوصا وأن الزوجة المغربية المسلمة كانت عاقرا، كما أن العائلتين كانت تجمعهما علاقة وطيدة، وبعد ذلك تقوم الزوجة المسلمة بتنفيذ وصية صديقتها اليهودية أمام قبرها في وسط نسمع فيه موسيقى إن شاء الله والأذان وأصوات الكنائس، والنهاية مناجاة الله وإقرار له بالوحدانية، وهذه النهاية التي اخترتها هي في حد ذاتها حوار للديانات والثقافات و تعبير عن الوفاء والتعايش.

- هل هذه الرسالة جاءت في سياق صراع الديانات الذي يقال إننا نعيشه اليوم؟

< نعم الرسالة تندرج في هذا السياق، لأن السينما، بالنسبة إلينا كعرب ومغاربة، يجب أن تكون حاملة لرسالة وليس سينما تجارية.. يجب أن تحمل نوعا من الخطاب.

- هل من متمنياتك أن يعرض فيلم «وداعا أمهات» في تل أبيب أو، على الأقل، أن يشاهده اليهود المغاربة؟

< ما قلته ليس فقط من متمنياتي، ففي الوقت الذي نجري فيه هذا الحوار بمدريد، فإن فيلم «وداعا أمهات» يعرض في القدس في مهرجان حوار الديانات، وهو مهرجان تابع لمهرجان «الديانات الآن» الذي نظمته الفاتيكان. مع الأسف، لم أستطع الحضور بحكم أن الظروف المادية للمهرجان لا تسمح لهم باستدعائي، كما أن الشيك المفتوح الذي منحتني إياه إسرائيل انتهى (يضحك ساخرا).
وفعلا، الفيلم عرض مرتين في إسرائيل، وأنا سعيد بذلك لأنه يخاطب اليهود المغاربة الذين غادروا ويحاول سرد ظروف رحيلهم، والآن في ظل ما وقع، لا بد من العودة إلى التاريخ.

- ألم تتلق انتقادات حول هذا الاختيار، خصوصا إصرارك على عرض الفيلم في إسرئيل؟

< هناك انتقادات الآن، يقولون، مثلا، إن الفيلم يدخل في إطار سياسة التطبيع وإنه أنتج بأموال إسرائيلية، يعني مجرد خرافات، لكن من أراد الاطلاع على العقود المبرمة مع المعابد التي تم فيها التصوير وميزانية الفيلم والديون التي مازالت بذمتي، فأنا مستعد لذلك.. الفيلم أنجزته تعزيزا للحوار بين الديانات، وأظن أنه بدأ يعطي نتائجه، إنه فيلم استطاع الدخول إلى مجالس الشيوخ بدول أوربية، كفرنسا وبلجيكا، وأظن أنه مستقبلا سيعرض في الولايات المتحدة إضافة إلى حضوره في جائزة الأوسكار، لأنه لأول مرة يمكن للمغرب أن تكون له حظوظ في الوصول إلى نهائيات الأوسكار، ويمكن أن يكون هذا الفيلم سببا في ذلك، ومجموعة من المنتقدين يقولون إن الفيلم يتلقى دعما من طرف اللوبيات اليهودية.

- لا علاقة للوبيات اليهودية بفيلمك؟

< لا علاقة لها بفيلمي، ياليت ذلك كان ممكنا، لأنني كنت أتمنى أن تتبني جهة ما فيلمي، لأنه يعاني من التهميش في المغرب، وأجد نفسي أدافع عن راية وطني لوحدي في الوقت الذي يخصص فيه الإسبان إعلانا مهما للفيلم الإسباني المرشح لجائزة الأوسكار. على أية حال، فالقافلة دائما تسير والكلاب تنبح.

العدد 702 الاربعاء 24 دجنبر 2008

mardi 23 décembre 2008

"Adieu mères" ou l'hymne de paix de Mohammed Ismaïl




"Adieu mères" ou l'hymne de paix de Mohammed Ismaïl
Nour-Eddine SALLOUK
4 Février 2008
"Enfin un film marocain, réalisé par un marocain avec des acteurs marocains et étrangers et une équipe marocaine et étrangère qui s'adresse de par son thème à un public international. » s'est exclamé une spectatrice à la fin de la projection de « Adieu mères » de Mohammed Ismaïl.
« Un film courageux », « Un documentaire romancé », « Une histoire émouvante » les réactions vont bon train. C'est un film destiné à un large public que Mohammed Ismaïl a présenté à la séance de clôture de la 5éme édition du Festival Agadir-Ciné : Cinéma et immigration. A la fois véridique et sincère, orchestré de main de maître et bénéficiant d'un casting de renommée nationale et internationale, le film est un événement qui à tout les atouts pour forcer l'estime d'un public averti.
En s'attaquant à un sujet longtemps contourné, mais toujours ostensible dans la société marocaine, celui des juifs marocains dans les années 60 et de leur immigration vers Israël, (immigration : thématique proche du coeur de Mohammed Ismaïl), « Adieu mères » risque de marquer un tournant dans le cinéma marocain. C'est un legs de l'histoire humaine que Mohammed Ismaïl dévoile sans trop de surprise au public.
« Adieu mères » plonge le spectateur dans l'univers des années 60, l'époque de l'après 2ème guerre mondiale, des mouvements de résistance et de libération, une époque de reconstruction par rapport aux événements douloureux qui ont marqué l'identité marocaine; une époque de redéfinition des rapports, des forces sur la carte encore meurtrie d'un Maroc sortie affaibli mais vainqueur, par d'épuisantes gymnastiques politiques. En cette époque, une immigration massive déclenchée par une propagande sioniste active aux quatre coins de la Terre dans le but de « rapatrier le maximum de juifs vers la terre promise » battait son plein. C'est cette propagande sioniste qui est venu jeter le trouble dans les relations des juifs marocains et des marocains qu'un destin commun, soutenu par un nombre incalculable d'activités socio-économiques et humaines unissait dans une belle entente.
Le film n'est en rien un récit politique, il suit plutôt la tangente des relations humaines en dehors de toutes considérations religieuses et socio-culturelles de deux communautés l'une musulmane l'autre juive. Ce n'est pas non plu l'apologie de la communauté juive marocaine en cette période des « années noires », c'est plutôt l'expression d'un profond respect vis-à-vis des relations entre deux communautés de confessions différentes réunies, à l'origine sur la base d'intérêts économiques sans que le souci du gain l'emporte sur l'inébranlable amitié, la séculaire entente des marocains et des juifs marocains (à travers deux familles, celle du couple stérile Brahim et Fatima de confession musulmane et du couple juif Henry et Ruth). Imbu de cette tendance humaniste et par le biais de scènes dans lesquelles la noblesse des sentiments est mise en exergue pour écraser toute velléité ségrégationniste, Mohammed Ismaïl a su communiquer avec beaucoup de finesse aux moments les plus forts du film une sensibilité émouvante. Le choix d'opter pour une structure narrative et une progression linéaire simples où les thèmes de l'amitié, de l'amour et de l'argent se chevauchent en toute souplesse, dans une réalisation sobre, démunie de tout artifice tendent à épargner l'authenticité des événements historiques valorisant ainsi les messages de paix délivrées, les questions posées et tout à la fin, l'absence des réponses ou de morales, sollicitant par là le spectateur à réagir, à agir intellectuellement.
Cet exploit de la mise en scène n'aurait pas eu le même impact sans les performances de ses comédiens Souad Hamidou, Rachid El Ouali, Nazha Ragragui, Hafida Kassoui ; et sans des prestations étrangères tout aussi confirmées (Marc Samuel, Christian Drillaud ). De par ce choix, Mohammed Ismaïl confère à son dernier né une dimension universelle. « Adieu mères » n'est pas un appel à la normalisation des relations avec les israéliens, c'est en fait un témoignage dune époque de ruptures vécue dans des conditions dramatiques et pour peu qu'on veuille mettre en sourdine les préjugés, le spectateur y décèlera « ce qui importe le plus : l'hymne à la paix » de Mohammed Ismaïl. C'est justement ce message de paix que va traîner derrière lui ce dernier dans le cadre d'une tournée qui le mènera dans des festivals de quatre continents.
Mohammed Ismaïl, dont le critique Abdelilah Al Jaouhari a dit qu'avec ce film « Il a atteint le stade de maturité en réussissant le chevauchement du thème et de la technique de réalisation » , s'est surpassé en signant son dernier film « Adieu mères », classé en très bonne position parmi les dix premiers films arabes de l'année 2007.

Par son « Adieu mères », Ismail appelle à la tolérance





Par : Mounir Siraj www.aujourdhui.ma
14 février 2008
Le film « Adieu mères » de Mohamed Ismail sortira dans les salles nationales mercredi 13 février. Un message de « paix et de tolérance ».
Le film « Adieu mères » réalisé par Mohamed Ismail a été présenté en avant-première mercredi 6 février 2008 à Casablanca, en présence de toute l’équipe du tournage et d’un parterre de journalistes, critiques et artistes.
L’histoire du film se situe dans les années 60 quand débute au Maroc le phénomène de l’immigration des citoyens juifs en Israël. Synopsis : deux associés dans une scierie, Brahim (musulman) et Henry (juif), sont liés par une très forte amitié depuis leur plus tendre enfance. Leurs épouses respectives, Fatima et Ruth, sont également attachées l’une à l’autre et travaillent ensemble dans un même bureau d’assurances. Fatima, ne pouvant pas avoir d’enfant, voue un amour particulier aux deux enfants de Ruth qu’elle considère comme siens. La conjoncture économique et sociale commence à se faire pesante sur la population juive. Des départs s’organisent alors clandestinement, par petits groupes, orchestrés par des agents israéliens installés au Maroc pour convaincre les juifs à émigrer vers l’Etat hébreu. Ainsi outre sa qualité historique, le film a une part de fiction basée sur des événements tragiques. C’est un mélodrame qui dépeint entre autres un quartier de cohabitation pacifique. « En somme, le but poursuivi par ce film, hymne à la paix, est de prouver combien les actions généreuses vis-à-vis d’autrui, entraide et solidarité, constituent la mission principale dont chacun doit prendre conscience.
À travers ce film qui dépeint une atmosphère exemplaire d’amour du prochain sans aucune discrimination, face aux aléas de la vie, nous voulons transmettre ce message que chacun nourrit au plus profond de soi : l’espoir de voir un jour « le loup et l’agneau » réunis paisiblement au bord d’un lac », déclare Mohamed Ismail ajoutant que la vocation du film est aussi de poser une multitude de questions. Par ailleurs, afin de donner un maximum d’authenticité aux personnages et véhiculer son message, le réalisateur a fait appel à des comédiens marocains et étrangers de renom, entre autres, Marc Samuel, Rachid El Wali, Souad Hamidou, Hafida Kassoui, Rachel Huet et Nezha Regragui…
Et dans un souci de réalisme, les décors du film ont été minutieusement cherchés à travers des villes ayant eu dans le passé une population juive importante. Certaines maisons d’immigrants, demeurant intacts, ont servi de décors au film. Aussi un grand travail de reproduction exacte et pittoresque des usages, des costumes, des accessoires, des véhicules a été opéré pour faire revivre l’atmosphère des année 60.
La sortie nationale de ce long-métrage est prévue pour mercredi 13 février dans cinq villes (Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger et Tétouan). Le film est sélectionné officiellement pour participer à plusieurs festivals nationaux et internationaux, dont le Festival de projection à Paris, la Cinématique de Corse, 10 th International Film Festival de Mumbai, Tiburon International Film Festival à Los Angeles, Cinefranco 2008 à Canada, NY Sephardic Jewich Film Festival, Palm Beach International Film, Festival du Film Oriental de Genève et le Festival de la Francophonie de Safi.

lundi 22 décembre 2008

ADIEU BA OMAR !



C’est avec une tristesse très profonde que nous avons appris, hier soir, dimanche 7 décembre 2008, le décès de notre ami l'acteur marocain Omar Chanbout des suites d'une maladie.
Toutes mes condoléances à sa famille, à ses amis et à tous les artistes marocains.
Puisse Dieu l'accueillir en Sa Sainte Miséricorde.

L'acteur marocain Omar Chanbout n'est plus




Rabat - L'acteur marocain Omar Chanbout est décédé dimanche soir à Casablanca des suites d'une longue maladie, rapporte la radio nationale dans son journal du soir.

Feu Omar Chanbout est l'un des pionniers de l'art dramatique marocain. Il commença sa carrière au théâtre, avant de se convertir à la télévision et au cinéma, où il interpréta plusieurs rôles dans des productions nationales et internationales.
Connu dans le milieu artistique sous le nom de "Ba Omar", le défunt s'intéressa à l'art dramatique dès 1948 alors qu'il était encore élève. Il nourrissait cette passion au fil des années, jusqu'en 1953 où il décida d'y faire carrière.
Il compte à son actif plusieurs participations dans des long-métrages marocains, notamment "Jarat Abi Moussa" (Les voisins d'Abi Moussa - 2002), du réalisateur : Mohamed Abderrahmane Tazi, "Ici et là" (2005) Adieu Mères ( 2007)" de Mohamed Ismaïl, L'Impasse" (1984) de Mustapha Khayat. Au niveau des productions internationales, il s'est produit notamment dans le film allemand "Vacation getaway Marrakech" (2008) du réalisateur Alexander Wiedl.
MAP

«Adieu mères» de Mohamed Ismaïl Le long chemin des Oscars



«Adieu mères» de Mohamed Ismaïl
Le long chemin des Oscars

Par Abdelhak Najib

Le dernier film de Mohamed Ismaïl « Adieu Mères » a fait le tour des festivals en 2008 avec une apothéose au Vatican et une projection devant le Sénat belge. Autour de l’immigration d’un grand nombre de juifs marocains dans les années 60, influencés par les services secrets israéliens, le réalisateur livre une lecture très juste de l’histoire, et propose une vision actuelle du conflit arabo-israélien en misant sur des valeurs humaines immuables. En course pour une nomination aux Oscars, le film pâtit du manque flagrant de soutien des responsables marocains. Eclairage.


Une nomination à l’Academy Awards aux USA pour empocher un Oscar ne dépend pas uniquement de la valeur intrinsèque d’un produit cinématographique. La machinerie hollywoodienne déboule comme un rouleau compresseur et écrabouille des centaines de films venus du monde entier sans être vus ni par la commission de présélection ni par le comité central des académiciens pour les nominations finales. Ceci sans parler de l’avant-goût des Golden Globe qui préfigurent la délivrance ultime à la fin de l’hiver à Los Angeles.
On l’a vu pour des films danois, suédois, russes, croates, serbes, africains, chinois ou japonais, faire son entrée dans la grande messe du cinéma américain est une affaire politique. Sans tapages diplomatique, sans forcing d’un lobbying bien rôdé, un certain cinéma du monde n’a aucune chance d’être projeté aux membres des commissions de sélection à Hollywood pour tirer son heure de gloire des oubliettes et s’affirmer dans le temple de l’industrie et du business de l’image. Pour rappel, des noms comme Lasse Hallström, Bill August, Istvan Szabo n’ont pas forcé la porte qui mène aux petites statuettes en tablant sur le hasard. Ce n’est pas là un jeu de carte ou une partie de poker. Il est question de mobiliser un gouvernement derrière un produit culturel. Les cinéastes cités plus haut auxquels il faut ajouter Idrissa Ouedraogo, Ousman Sembene, Abderrahmane Sissako, comme représentant d’un cinéma africain très actuel, au propos franc, poétique et largement planétaire, ont pour le pire des cas eu une nomination pour le meilleur film étranger avant de voir les portes de l’industrie à gros budgets leur ouvrir largement les portes du succès.

Implication nationale

Adieu Mères, qui n’est pas le premier film marocain capable de figurer dans les nominations, risque de voir cette chance unique lui échapper à cause de la léthargie des deux ministères de tutelle, qui se doivent de s’impliquer en priorité pour attirer l’attention sur le film marocain, lui assurer une large diffusion dans le monde et surtout convaincre les membres de l’Academy Awards de l’importance d’un film sur les juifs et les arabes, en ce moment, dans un pays comme le Maroc, à l’héritage judéo-arabe très riche. En dehors du Centre cinématographique marocain (CCM) qui a entrepris les démarches initiales pour que le film «Adieu Mères» soit nominable aux Oscars en réunissant une commission, composée des professionnels et des critiques de cinéma, au centre cinématographique marocain à Rabat pour choisir le film de Mohamed Ismaïl, conformément aux critères établis par l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences, aucune autre action n’a été mise en place pour soutenir un film marocain qui a toutes les chances de figurer sur la liste des meilleurs films étrangers à Hollywood. Les arguments ne manquent pas pour persuader les plus sceptiques : un sujet fort et actuel sur une thématique brulante dans l’histoire du conflit arabo-israélien ; un traitement juste dans une cinématographie très correct ; de la sensibilité, beaucoup de recul et un message de paix, de tolérance, de fraternité et de conciliation. L’histoire de ces deux familles, marocaine musulmane et marocaine de confession juive, déchiré par les magouilles des services secrets de Tel-Aviv dans les années 60, filmée avec à propos et une grande efficacité, s’est déjà positionnée dans les dizaines de festivals où on a pu la voir comme « l’un des films les plus poignants sur l’amitié entre musulmans et juifs dans un pays de grande tolérance comme le Maroc », comme le souligne un membre du sénat belge lors de la projection du film à Bruxelles. Toute la force du film tient dans son sujet, comme l’a remarqué l’un des responsables au Vatican, le père Federico Lombardi : «C’est un film qui pose un problème et en résout de nombreux autres. C’est une grande leçon de courage et d’amour au-delà des confessions ». L’audace est d’avoir créé ce débat en Europe sur la question du conflit séculaire entre arabes et juifs, tenter cette approche qui cherche au-delà des faits actuels leurs contingences historiques et surtout apporter une solution par le réel échange humain, d’individu à individu comme c’est déjà le cas pour de nombreuses causes et problématiques entre Palestiniens d’un côté et Juifs de l’autre. Faire une analyse du passif d’une lourde histoire de guerre en la transplantant dans le double drame de deux destins humains à très petite échelle, inscrit le film marocain dans la lignée des réflexions par l’image propres au cinéma du Sud qui posent des questions sur le rôle de la propagande, de l’idéologie de tous poils et autres magouilles politiciennes qui souvent portent des états à la ruine. Le seul film africain et arabe de l’année susceptible de figurer en bonne posture pour les Oscars vient du Maroc, et fait curieux, à deux reprises, la ministre de la culture du pays, Touria Jibrane, n’a pas daigné assister à la projection du film, delà à le défendre, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Et c’est cette frilosité à l’égard d’un film traitant de juifs marocains qui pose aujourd’hui problème pour beaucoup d’officiel. Alors que les choses sont simples : le gouvernement marocain est sommé de défendre un pur produit de sa propre culture sur un sujet cent pour cent marocain. Les fausses-vraies distinctions entre juifs et marocains relèvent d’un archaïsme intellectuel qui a rendu l’âme. Dans un Maroc d’idées progressiste, il est même honteux de soulever de telles questions éculées et historiquement dépassées par la propre Histoire nationale. Reste qu’un coup de pousse de la diplomatie, des ministères de la culture et de la communication peuvent faire basculer la balance en faveur d’une belle image d’un Maroc de Culture universelle, riche de son histoire, de son héritage judéo-arabo-berbère, une réelle marocanité inscrite dans la longue luttes des peuples pour l’ouverture, la tolérance et la véritable paix, celle de l’esprit et l’absence de tous les clivages. Adieu Mères a au moins cette possibilité d’ouvrir le monde sur un Maroc résolument tourné vers l’avenir, qui a pris acte de son passé et qui joue son véritable rôle de fédérateur d’idées et de cultures.

jeudi 18 décembre 2008

Represión y diálogo intercultural centran la Muestra Cine Africano de Madrid







Madrid | EFE
La represión política y policial y el diálogo entre culturas centrarán la Muestra de Cine Africano de Madrid, que se celebrará por segundo año consecutivo del 9 al 14 de diciembre en la capital española.
El Pequeño Cine Estudio Magallanes acogerá la proyección de nueve películas, entre largometrajes de ficción y documentales, una selección de los mejores filmes del momento, con la que se pretende ofrecer al público "una visión de África vista por africanos", según la directora de la muestra, Marie Elène Valpuesta.
El certamen reúne películas filmadas en países como Marruecos, Chad y Camerún e incluye en esta edición la sección Mama África, en la que tres realizadores colombianos y un brasileño recuperan la memoria histórica de la comunidad afrodescendiente de aquellos países.
Entre los largometrajes que serán proyectados destaca "Adieu Mères" (2008), del marroquí Mohamed Ismaïl, una historia que traslada al espectador al Marruecos de los años sesenta, y describe la convivencia entre judíos y musulmanes en el país africano.
La película, que representará a Marruecos en los próximos Óscar, es "una respuesta al diálogo intercultural y un ejemplo de convivencia entre personas de distintas religiones", según afirmó su autor.
En esa línea, en el ciclo se proyectarán además los documentales "Xali beut" (2008), del senegalés Moussa Touré, que plantea un diálogo entre continentes, el asiático y el africano, y "From Aleppo to Hollywood" (2008), en el que el marroquí Mohamed Belhaj relata la vida del cineasta árabe Mustapha Akkad.
El cine de denuncia llega a Madrid de la mano de "Tartina City" (2006), del periodista francés Issa Serge Coëlo, enmarcada en el Chad de principios de los años ochenta, y "Un affaire de nègres" (2007), documental de la camerunesa Osvalde Lewat que profundiza en la lucha contra el bandidaje en la región de Duala.
"La ResbaloZa" (2007), de Edilberto Jurado; "Negropacífico" (2007), de Andrea Arboleda y Jahiber Muñoz, y "Tesoros Negros" (2007), de Jorge Caicedo, todas ellas procedentes de Colombia, componen, junto a "Quilombagen" (2007), de los brasileños Jurandir Costa y Fernanda Kopanakis, las cintas que se proyectarán en la sección Mama África.
"Consideramos que era imprescindible para Madrid una muestra de cine africano", señaló Luis Miguel Rodríguez, coordinador del certamen en la capital española.
"El año pasado funcionó muy bien, llenamos las salas. Esperamos que éste funcione todavía mejor", concluyó.

mercredi 10 décembre 2008

ACAV: II MUESTRA DE CINE AFRICANO DE MADRID. Del 9 al 14 de diciembre



ACAV: II MUESTRA DE CINE AFRICANO DE MADRID. Del 9 al 14 de diciembre

ADIEU MERES EN LA II MUESTRA DE CINE AFRICANO DE MADRID






Del 9 al 14 de diciembre se celebrará la II Muestra de Cine Africano de Madrid. Desde el año pasado, la capital española acoge una muestra anual de cine africano que comparte programación con La Mostra de Cinema Africà de Barcelona.
Rueda de prensa:
Miércoles 3 de Diciembre. 12:00 horas Lugar: Pequeño Cine Estudio C/ Magallanes 1. (Metro Quevedo)
Asistirán:
Marie Elene Valpuesta: Directora de la Muestra de Cine Africano de Barcelona y Madrid.
Mohamed Ismaïl: Director de Adieu Mères (Seleccionada para representar a Marruecos en los Oscar 2009)
BIOGRAFÍA DE MOHAMED ISMAIL : Nacido en 1951 en Tetuán, Mohamed Ismail concluyó en 1970 los estudios de Derecho en la Facultad de Rabat. En 1974 comenzó a trabajar en la Televisión Marroquí, donde produjo y realizó numerosos telefilmes y teleteatros. En 1989 creó MIA Productions que, entre otras películas, coprodujo Said, de Llorenç Soler. En 1996 dirigió el largometraje Aoutcham y en 2003 realizó la que sería elegida como mejor película en Marruecos al año siguiente: Ua baad, que en español significa Y después, ¿qué? En 2005 hizo otra película sobre la inmigracion titulada Aquí y allá. El año pasado organizó el primer Festival de Cine Catalán en Marruecos, que fue todo un éxito.
Luis Miguel Rodríguez: Coordinador de la Muestra Cine Africano Madrid.
Largometrajes
Adieu mères Martes de Mohamed Ismaïl (Marruecos, 2008) 90 minutos - árabe/francés VOSE
En 1960, los judíos marroquíes empezaron a emigrar en masa a Israel, alentados por los agentes de inmigración del nuevo estado.La pelicula cuenta en clave de drama la historia de dos familias, una judía y otra musulmana, unidas por una estrecha amistad pero cuyos destinos se separan.Adieu mères es el último largometraje de Mohamed Ismail, de quien ya hemos visto Et après y Ici et là.Adieu mères ha sido la película elegida para representar a Marruecos para los premios Oscar.
DP75 Tartina City de Issa Serge Coëlo (Chad, 2006) 90 minutos francés VOSE
Chad, principios de los ochenta. Adoum, un joven periodista freelance, está a punto de salir de N'Jamena con destino a Bruselas para asistir a un curso de técnica fotográfica, pero lo detienen en el aeropuerto...
Documentales
Xali beut de Moussa Touré (Senegal, 2008) 90 minutos Uolof VOSE
Cuando tenía 6 años, sus padres le llevaron a ver su primera película, que resultó ser una película india ...Desde entonces, a Moussa le persigue el deseo de ver con sus propios ojos muy abiertos aquel continente de sueños y de danzas. Pero ¿como lo mirarán los indios a él, negro africano ?Dedicado a sus padres, pero también al gran escritor y cineasta senegalés Ousmane Sembène, Xalibeut es sin duda el trabajo más personal de Moussa Touré hasta la fecha, en première mundial.
From Aleppo to Hollywood de Mohamed Belhaj (Marruecos, 2008) 76 minutos árabe VOSE
Un relato muy documentado del cinesta árabe Mustapha Akkad, director del "Léon del desierto" y de "El mensaje". Casado con una cristiana, Akkad intentará toda su vida construir un puente entre el Islam y Occidente
Une affaire de nègres de Osvalde Lewat (Camerún, 2007) 90 minutos francés, bababjou VOSE
En un año, el comando de operaciones, una unidad "especial" de lucha contra el bandidismo en la región de Duala, en el oeste de Camerún, ha ocasionado más de mil víctimas."Se dice de los africanos que no están preparados para la democracia, y yo pregunto : han estado alguna vez preparados para la dictadura ?"Wole Soyinka.Osvalde Lewat retoma por su cuenta esta pregunta, unos años después de no haberse dado cuenta de lo que pasaba, pero habitada por esta terrible historia así como por la memoria de las familias de las víctimas que luchan aún por saber qué ha sido de sus desaparecidos
Sección Mama Africa Una fuerte presencia de la diáspora africana en Colombia y Brasil, representados en la sección Mama África.
La ResbaloZa de Edilberto Jurado (Colombia, 2007) 24 minutos español
La cotidianeidad de un sábado en la Colonia Nariñense, como se le conoce a este grupo humano por proceder del departamento de Nariño, al sur de Colombia.Conocemos a diferentes personajes representativos del asentamiento, hasta llegar a un lugar de encuentro comunitario, conocido como La Resbaloza, utilizado en diversas actividades sociales, entre ellas la más común: la rumba de la invasión.A pesar de estar ubicada en la Colonia Nariñense, un sector denominado como conflictivo o zona roja del Distrito de Aguablanca, La Resbaloza es un sitio de paz donde los enfrentamiento no existen, porque todos están de rumba...
Negropacífico de Andrea Arboleda, Jahiber Muñoz (Colombia, 2007) 5inutos español
Negropacífico, narra la historia de hombres, mujeres y niños que emprendieron el viaje en busca de un futuro y nuevas esperanzas. El Distrito de Aguablanca, sector de Santiago de Cali, que hoy concentra la mayor parte de migrantes del Pacífico Negro y uno de los oficios propios de esta raza, las peluquerías “Afro” de cortes americanos.El documental pone en escena la vida de “El Suave”, un reconocido peluquero del Vergel, quien luego de diez años de nostalgias de su tierra regresa –en un viaje de doce horas en barco- a Guapi para reencontrarse con su madre y con su historia.
Tesoros negros de Jorge Caicedo (Colòmbia, 2007) 25 minutos espanyol
En Colombia cuatro memorias vivas, desde artes y geografías distintas, conservan las costumbres, el saber y la herencia cultural ancestral africana mediante sus cantos, su música, sus saberes, y sus sueños…
Quilombagem de Jurandir Costa, Fernanda Kopanakis (Brasil, 2007)
52 minutos portugués VOSE
El drama de dos comunidades quilombolas en la frontera de Brasil con Bolivia, en plena selva amazónica.San Antonio del Guaporé y Pedras Negras luchan desde hace más de 200 años por el reconocimiento de su cultura y su permanencia en sus territorios sagrados
Actores y actrices -Mena Suvari -Jose Luis López Vázquez -Ashanti -Marisa Paredes -Clara Lago -Alan Rickman -Dustin Hoffman -David Duchovny -María Galiana -Shannon Elizabeth -Clovis Cornillac -Monica Bellucci -Vera Farmiga -Bárbara Muñoz -Jeffrey Dean Morgan -Isla Fisher -Beyoncé Knowles -Amaia Salamanca

lundi 8 décembre 2008

Moroccan Film Selected For 2009 Academy Awards


Moroccan Film Selected For 2009 Academy Awards
(Morocco)- A Moroccan film, "Adieu Mères (Goodbye Mothers)" directed by Mohamed Ismail, has been selected for the 2009 Oscars in the Best Foreign Language Film category. Released in February 2008, "Adieu Mères" was selected by a commission at the Moroccan Cinema Centre (CCM) because it met the requirements of the US Academy of Motion Picture Arts and Science (Oscars) award. The film highlights religious tolerance in Morocco through a "highly symbolical" story of Muslim and Jewish families bound for years by brotherhood and love in a universal dimension. Critics say the feature film is a message for peace, despite the ideological friction and the religious splits in it. The Moroccan film industry has been enjoying a fresh boom, producing 15 feature films per year. This new uptrend is possible thanks to the government assistance to the seventh art, estimated at $8 million per year. Moroccan filmmakers hope to release 40 feature films annually by 2020 to beef up the country’s current film archives which has 200 features films.
(from apanews.net)

CINEMA - AWARDS INTERFAITH DIALOGUE




First SIGNIS Awards at Interfaith Festival Religion Today 2008
Rome, October 28, 2008 (SIGNIS) - The 11th edition of Religion Today marked the first participation of a SIGNIS Jury at the interfaith festival. The SIGNIS Prize was awarded to Gianluigi Calderone of Italy for the film Don Zeno.
"In the conflicting social and political context of the 30’s, Don Zeno portrays a passionate young man from the Catholic Action who dedicates his life to the poorest in the most radical ways of the gospel. A film with a story and characters that sustain the drama with a strong meaning for today television audience."
A SIGNIS Commendation was given to Goodbye Mothers by Mohamed Ismail (Morocco).
"In Morocco in the 60’s, long time friends and neighbours of different religions cope with political exclusion. The script weaves individual family stories with a moving interpretation of their tragic destiny."
In the short films section, the SIGNIS award went to Seasons of Love directed by Father Jiji Kalavanal.
" In Seasons of Love , a group of students responds to the rejection of one of them suffering from AIDS, both by parents and society. A gripping professional film by a college student with promising talent."
The SIGNIS Jury was composed of Paul Cheruthottupuram (Italy, India), Kamal Correya (Bangladesh) and Magali Van Reeth (France).
Since 1997 Religion Today has been the first itinerant festival dedicated to dialogue between cinema and religions. This year, the festival collaborated with the Salesian Pontifical University to organize three days of screenings and meetings on the theme "Cinema, Religion and Peace" to discuss how cinema can contribute to peace.
http://www.religionfilm.com/

dimanche 7 décembre 2008

Jewish museum showcases unity John Thorne, Foreign Correspondent



Jewish museum showcases unity
John Thorne, Foreign Correspondent
Last Updated: December 02. 2008 11:06PM UAE / December 2. 2008 7:06PM GMT
CASABLANCA // Ten years ago, Jewish fathers in Morocco looked at demographics and decided it was time to build a museum.

Morocco’s once-thriving Jewish community has shrunk to a handful since the creation of Israel in 1948. Today, Simon Levy, a linguist and historian, fights doggedly to preserve its memory as director of the Arab world’s only Jewish museum.

Simon Levy, left, the director of the Jewish museum in Morocco, speaks to visitors. Eve Coulon for The National
Mr Levy recently played host to a group of high school students. For most, it was their first exposure to Jewish Morocco. While Mr Levy normally sees a trickle of foreign Jewish tourists, his target audience are Muslim youngsters.

“More than anything, I want them to learn that there’s a different way of being Moroccan,” Mr Levy said.

The Jewish Museum of Casablanca is a complex of low, white buildings with gardens of cactus and palm trees. Inside is a collection of artefacts from traditional Jewish life, plus an archive of photos, documents and films. For Mr Levy, the museum stands as testament to a rich Jewish life in Morocco even as the country’s dwindling community flickers at the edge of existence.
Mr Levy walks the students through the galleries, explaining the Torah scrolls, silver jewellery, and photos of Jewish life – rabbis with long beards, boys in yarmulkes poring over Hebrew texts, menorahs blazing in the synagogues. He asks the students to identify the Jews and Muslims in an old photograph. They guess unsuccessfully for a moment, then Mr Levy asks what the picture represents.

“Mixing?” a girl said.
“No!” Levy said. “Because they are the same.”

Jews and Muslims share many customs that mark them as Moroccans, Mr Levy tells the students. They speak Moroccan Arabic, eat couscous and tajines, drink green tea laced with mint and make pilgrimages to the shrines of local Jewish and Muslim saints.

It is the result of nearly two millennia of Jewish presence in Morocco that has withstood successive upheavals.
Nearly 2000 years ago, Rome destroyed the Temple of Jerusalem and drove the Jews into exile. Some did not stop until they reached Morocco, where they quietly flourished through Roman, Vandal and Byzantine rule.

Arab armies barrelled into North Africa in the seventh century, bringing Islam and imposing the second-class status of dhimmi on Jews. In the 12th century, the Almohad dynasty went further, ordering Jews to become Muslims or quit Morocco. Most converted falsely until the Almohads fell in the next century.
By now, Morocco was home. Jews were prominent in metal-working, banking and commerce, and increasingly served Moroccan sultans as middlemen to Europe. The community was bolstered in the 16th century by Jews fleeing waves of persecution in Europe.

Jews also suffered in Morocco at moments of political tension. European visitors wrote of Jews forced to walk barefoot near mosques, cheated in courts and assaulted with impunity.
Twentieth-century French colonialism abolished the dhimmi status, but replaced it after 1940 with the repressive decrees of wartime France’s pro-Nazi Vichy government. The appeal of Zionism to Morocco’s Jews increased, compounded after the war by economic hardship. After Moroccan independence in 1956, Jews gained full rights as Moroccan citizens and today enjoy freedom of worship and government support for Jewish institutions. But since the creation of Israel in 1948, a Jewish community that once numbered about 265,000 has plummeted to fewer than 2,500.
For some Muslim Moroccans, the dwindling of the Jewish community is a bitter loss.

“I had Jewish friends when I was a kid,” said Mohamed Ismail, a Moroccan filmmaker who grew up in the 1950s. “Then overnight, they were gone.”

In February, Mr Ismail released Adieu Meres (Farewell Mothers), the story of Jewish and Muslim friends torn apart by political tension, money troubles and the machinations of an Israeli immigration agent. Subplots feature a Jewish insurance broker who sells his practice to join family in Israel and a doomed Muslim-Jewish romance.
“If it hadn’t been for the creation of Israel, the Jews wouldn’t have been compelled to leave,” Mr Ismail said. Adieu Meres will represent Morocco at the 2009 Academy Awards in the Best Foreign Language Film category.

Israel is home to about one million Jews of Moroccan origin. But nowadays Morocco’s few remaining Jews are heading North, not East.

“For most Jews, Morocco no longer offers possibilities,” said Shimon Cohen, the headmaster of Casablanca’s Lycée Maimonide, one of four Jewish schools in Morocco. Armed with French diplomas, Mr Cohen’s students go on to university studies and jobs in France.
But Mr Levy, the museum director, insists that despite their emigration, “the millions of Moroccan Jews wandering the earth remain attached to their country”. At the museum, Mr Levy and the visiting students are winding up their tour. He leads them into a small synagogue and his assistant brings everyone glasses of Moroccan green tea.

“It’s a surprise to learn that Jews and Muslims lived in harmony,” said Zina, 14, one of the students. “Before, I had only the image of Israel and the Palestinians fighting one another.”
Mr Levy points to a drawing on the wall depicting Jerusalem. The Dome of the Rock, Wailing Wall and Al Aqsa Mosque are all visible.

“What do you think this picture represents?” he asks the students.

“Peace?” says a boy.

“Yes, peace.”

jthorne@thenational.ae

Voices : Goodbye Motheres « Adieu Mères » By Georg Neumann


Goodbye Motheres « Adieu Mères »
By Georg Neumann
30Nov08
There are few movie theatres in Rabat. The Institute Française shows movies in their little theatre on Saturday’s and Sunday’s at 6:30pm. But then there’s the theatre 7ème Art, just in the centre of the city. A quite modern building with a Bauhausian name sign above the entrance, at one side of a plaza next to the city centre’s main avenue Mohamed V.

Since I arrived two weeks ago, they have been showing the same movie, Adieu mères (Goodbye Mothers) by Mohamed Ismail, his fourth film. If you have a look at the poster, you might not necessarily feel very attracted to go see it. But entrance is 15 Dirham (1 Euro 50), it’s part of Moroccan culture, and it deals with a topic, Jewish emigration in the 60’s, that is being discussed recently in Morocco and was on the cover of one of the main weekly magazines, TelQuel, that titled last week: The Jew in Us (story in French). So tonight was the night. Function was on at 9pm, as every night. I went with a friend and we got our ticket from the ticket counter, right next to the entrance that leads directly into the one big hall, with the hallway in the middle (where usually the best seats are). Comfortable, red, slightly run-down and squeaking seats. But it gives you this feeling of a movie theatre. Not a multiplex, but really a place to appreciate a film. Not many were there to appreciate tonight’s function though. It started of with a Moroccan short movie, called Liberé Provisoire that although with some parts in Arabic, had a nice little plot of a man who leaves prison, picks up the money he had hidden, and looses it when he goes into a bar following a woman making him eyes… and a surprising ending.
Adieu Mères is telling the story of a Jewish community in Morocco, filmed on the background of Jewish emigration to Israel in the 60s, where a thousand year long history of Jewish population exists. Today only about 2,000 remain, while in 1950 there were nearly 250,000 on 10 million Moroccans. The story turns around the impossible love between a young Jewish girl and the Muslim boy, and a father, who feels he has to leave family and his best friend behind for a better living.
The film is tragic, very tragic and touches on the deepest feelings of human nature, home (what we call in German “Heimat”), friendship, love, sorrow, and family. It is different in a sense that it doesn’t use the acting, cutting and story telling in a way we are used, and the score is somewhere between Once upon a time and Titanic, but the feelings can be understood anywhere. So I’ll be back for more, whenever the programme may change.
By the way, the movie is nominated for best foreign movie for next year’s Oscars celebration and talking about Hollywood, for Hollywood movies go to the Medina, where the latest can be found for just 10 Dirham (about 1 Euro). One might think sometimes even before they are out in the USA.


Georg Neumann
Georg Neumann. Living in Berlin. Lived two years in Tijuana, Mexico, working in development assistance. Now a communication specialist and working for Transparency International, an international NGO fighting corruption.

vendredi 14 novembre 2008

‘Adieu Mères’ de Mohamed Ismail à la mostra du cinéma africain de Barcelone






"Adieu mères" du réalisateur marocain Mohamed Ismail a été projeté samedi soir à Barcelone dans le cadre de la 13e édition Mostra du cinéma africain de Barcelone, qui se tient du 7 au 13 novembre.

Le Festival, organisé à l'initiative de l'Association culturelle catalane "Ull Anonim" (regard anonyme), est marqué par la projection d'une trentaine de productions cinématographiques (courts et longs métrages ainsi que des films documentaires), notamment du Maroc, Algérie, Niger, Mali, Sénégal, Cameroun, Tchad, RD Congo, Egypte et Afrique du Sud.

Les organisateurs de la Mostra du cinéma africain de Barcelone ont retenu également, pour cette 13e édition, la programmation de productions cinématographiques de la diaspora afro-américaine à travers la section "Mama Africa", un regard sur les Latino-américains notamment ceux originaires de Colombie et du Brésil.

Le film (mars 2007), qui a suscité un grand débat interculturel, a été projeté dans plusieurs festivals du cinéma.

Le Maroc a été l'invité d'honneur de l'édition 2006 de la Mostra du cinéma africain de Barcelone, qui s'est tenue sous le thème "Le Maroc comme modèle".

Plusieurs films marocains avait été projetés à cette occasion, notamment la "Samphonie marocaine" de Kamal Kamal, "Les Ailes brisées" de Majid Rchich, "Tarfaya" de Daoud Oulad Sayed, "Le défunt", "Crépuscule" et "Adoubaba" de Rachid Ouali, "Danse du foetus" et "L'ombre de l'âme" de Mohamed Mouftakir et "Loin des yeux" d'Ismail Saidi.

Par MAP

jeudi 13 novembre 2008

فيلم "وداعا أمهات" لمحمد إسماعيل يفوز بجائزتين بإيطاليا




تَوج فيلم محمد إسماعيل "وداعا أمهات"، بعد مشاركاته في العدد من المهرجانات الأوروبية والأمريكية، بجائزة "لجنة التحكيم" في مهرجان "الديانات اليوم" أو "روليجيون توداي"، الذي احتضنته العاصمة الايطالية روما، نهاية أكتوبر الماضي، حيث تسلم الجائزة في حظيرة الفاتيكان، بالإضافة إلى جائزة "حوار الديانات"، التي حصل عليها بمدينة "ترينتو"، شمال إيطاليا. وقد تميز هذا المهرجان بمشاركة أفلام من بلدان تمثل جميع الأديان السماوية، ومنها إيران وسوريا والولايات المتحدة وإسرائيل وألمانيا وبولونيا وروسيا والمغرب.
واعتبر المشاركين فيلم محمد إسماعيل " رسالة إنسانية، ودعوة للتعايش والسلام"، وطلبوا عرضه وتوزيعه في بلدانهم.
وكان فيلم "وداعا أمهات" قد عُرض أخيرا في مجلس الشيوخ البلجيكي وحظي باستحسان واهتمام جميع المستشارين، واقترح بعضهم عرض الفيلم على الطلبة في المدارس البلجيكية المختلطة بصفته وثيقة تدعوا إلى التعايش بين الديانات.
وسيشارك الفيلم قريبا في مهرجان السينما الإفريقية في برشلونة ومهرجان فينا وأسبوع السينما المغاربية بمدريد أواخر دجنبر المقبل، وكان شريط محمد إسماعيل قد طاف عبر مهرجانات دولية عديدة، في كل من فرنسا وإسبانيا وبلجيكا وايطاليا، وولاية مينيابوليس الأمريكية، وساوباولو البرازيلية، وغيرها.
والجدير بالذكر أن "وداعا أمهات"، الذي سبق أن حصل على جائزة لجنة التحكيم –فئة الشباب- بالمهرجان الفرانكفوني بأسفي، اختير لتمثيل السينما المغربية للتنافس على جوائز الأوسكار سنة 2009 بهوليود، لفئة أفضل فيلم باللغة الأجنبية.

وهذه أهم المهرجانات التي شارك فيها أخيرا فيلم محمد اسماعيل:
- أسبوع السينما المغربية بستراسبورغ، خلال شهر أكتوبر.
- مهرجان "أوخو كوخو" بالعاصمة مدريد، من 11 إلى 18 أكتوبر.
- مهرجان السينما المتوسطية بفالينسيا، إسبانيا، من 14 إلى 22 أكتوبر.
- مهرجان ساوباولو الدولي، بالبرازيل، من 17 إلى 30 أكتوبر
- مهرجان الفيلم العربي بولاية مينيابوليس الأمريكية، من 16إلى 19 أكتوبر.
- مهرجان الفيلم العربي بفاميك بفرنسا، من 8 إلى 19 أكتوبر.
- مهرجان الفيلم العربي ببروكسيل، من 22 إلى 28 أكتوبر.
- مهرجان "الديانات اليوم" أو "روليجيون توداي"، بالعاصمة الايطالية روما، من 16 إلى 31 أكتوبر
- مهرجان السينما الإفريقية ببرشلونة، من 7 إلى 13 نونبر.

للمزيد من المعلومات حول الفيلم والحصول على صور التتويج بإيطاليا المرجو زيارة العناوين الاليكترونية التالية:

http://adieumeres.blogspot.com

vendredi 31 octobre 2008

Goodbye mothers Religion Today Film Festival 2008





Menzione speciale

“Goodbye mothers” di Mohamed Ismail (Marocco)

“Dialogo interreligioso” giuria speciale Trento – don Silvio Franch “Goodbye mothers”

«Nel Marocco degli anni '60, amici di vecchia data e vicini di diverse religioni si scontrano con la situazione politica. La sceneggiatura intreccia le individuali storie di famiglia con una toccante interpretazione dei loro tragici destini».

Religion Today Film Festival 2008




La felice giornata di ieri a Roma prelude un'ottima conclusione della terza settimana di Religion Today e dell'intera XI edizione. La premiazione gentilmente condotta dall'attrice Sydne Rome è stata seguita da un centinaio di persone in Radio Vaticana, tra cui numerosi e importanti gli organi di comunicazione e molti ovviamente i registi che hanno partecipato al laboratorio di convivenza organizzato nei giorni scorsi al Celio. Da ricordare le parole di padre Federico Lombardi, direttore della Sala Stampa Vaticana e di Radio Vaticana: «Sappiamo quanto il Papa supporti gli sforzi per il dialogo interreligioso. In questo senso sono certo di interpretare la sua posizione nel farvi i migliori auguri per uno sviluppo sempre più ampio del vostro festival». Cade dunque a proposito il fatto che in mattinata gli ospiti abbiano incontrato il Santo Padre e che lo sceicco Abdul Aziz Bukhari abbia potuto scambiare personalmente con lui qualche parola.

Oggi il filmfestival si è spostato a Trento, Bolzano e Nomadelfia (Grosseto) per matinée con gli studenti, e pomeriggio e sera aperti al pubblico: Bolzano al Teatro Cristallo ha coinvolto le scuole elementari italiane, proponendo nel pomeriggio il lungometraggio vincitore di Religion Today 2008 “Un pezzo di Paradiso” di Ali Vazirian e alle 17.30 un confronto tra gli esponenti religiosi locali sul tema dell'integrazione nel “Giardino delle Religioni” coordinati da Mario Gretter, delegato della Diocesi locale per il dialogo interreligioso. La serata si apre con la consegna del premio speciale “Bolzano/Caritas – Religione e integrazione” annunciato ieri ex-aequo a “Path of our father” di Asaf Shahar (Israele) ed “Empty Hands” (Iran) di Abolghasem Talebi. Il programma termina con i documentari: “Peace for all” di Elizabetha Koneska (Bulgaria) e lo stesso “Path of our father” il cui regista è ospite in sala.
La giuria speciale Fraternità di Nomadelfia per la categoria ”Diritti negati” premia “The girls, the girls!” di Alexandr Stolyrov (Ucraina) e propone una maratona di documentari dalle 15 alle 23.
Trento chiude l’XI edizione di RT: tra oggi al Cinema San Marco di via San Bernardino e domani al Centro Bernardo Clesio di via Barbacovi oltre 20 opere proiettate danno una panoramica esauriente dell’intensa attività svolta. La premiazione finale di domani sera alle 18 nel Castello del Buonconsiglio vede la partecipazione di mons. Luigi Bressan, Arcivescovo di Trento. Molti dei vincitori saranno presenti alla consegna delle targhe – opera di Mastro 7 – e disponibili per foto e interviste. Come annunciato ieri sono:

“Il volto dell’Altro” giuria speciale Trento – don Tonino Bello “A span of Heaven”
“Dialogo interreligioso” giuria speciale Trento – don Silvio Franch “Goodbye mothers”
“Ritratti” giuria speciale Trento – Massimo Prevedello “Un incontro con Chiara”
“Storie di ragazzi” giuria speciale studenti “Ferrara Città Ecumenica” “A crystal boy”
“Religione e società” giuria speciale media città di Trento “Barefooth in Heaven”

Riportiamo i premi principali già consegnati:

Premio Religion Today "Nello spirito della fede"

“A span of Heaven” di Ali Vazirian (Iran)
«Esplorando il significato di Paradiso nel contesto dell'Islam, questo film si confronta con il desiderio di denaro e potere e si focalizza su come scoprire il cammino verso il Paradiso. Il film mostra che questo è il cammino dei servi scelti da Dio e dei buoni samaritani che aiutano gli ultimi dei nostri fratelli e sorelle. Questa storia ben costruita e originale richiama l'attenzione di un pubblico di bambini e adulti e ci mette a confronto con ciò che conta nella vita e con ciò che davvero vogliamo compiere nel cammino verso il Cielo».

Miglior film a soggetto

“The night” di Rasul Sadrameli (Iran)
«Seguendo la classica storia simbolica di due uomini ammanettati insieme, Sadrameli esamina il conflitto di due esseri umani molto differenti tra loro, entrambi costretti dalle proprie missioni a battersi spirtualmente con Dio e tra loro. Attraverso l'aiuto di un intremediuario compassionevole e una conversione fatta di piccoli passi, uno onora la madre morente presso il santuario di Imam Reza a Mashad e l'altro riesce a rispondere alle proprie necessità nel modo in cui voleva. Be scritto e diretto, con un cast superbo, questo film è sia commovente che provocatorio».

Miglior film documentario premiato da don Andrea Sorrentino per RT a Sant'Angelo a Fasanella
“Don Milani” di Elisabetta Castana (Italia)
«Questa è la storia potente e d'ispirazione di Don Milani che ha combattuto con vigore per dare a ogni bambino l'educazione che meritava, la migliore. Don Milani si è opposto all'oppressione dei poveri mettendo a soqquadro la società per mostrare a tutti i bambini che qualcuno davvero teneva al loro benessere. Ha ispirato una generazione alla lotta per la pace e la giustizia nell'intero mondo. Un film eccezionalmente ben fatto che inframmezza frequenti interviste con filmati d'archivio e drammatiche testimonianze costruendo un ritratto coerente di un uomo che ha fatto la differenza nella vita di molte persone».

Miglior cortometraggio

“Come on, everybody is asleep!” di Zoreh Zamani (Iran)
«Religion Today promuove, attraverso il mezzo cinematografico, una cultura di dialogo e pace tra le religioni, missione che questo film incarna perfettamente. Questa è una storia intereligiosa che utilizza metafore classiche quali il muro tra due giardini, la ricerca di Dio tramite la bussola e la stretta di mano tra un cristiano e un musulmano. “Come on, everybody is asleep!” mostra come l'innocenza dei bambini può rilevare cosa è veramente importante nel metter insieme due mondi differenti».

Ieri sono inoltre stati consegnati tre premi speciali:

Miglior reportage televisivo
“Frontiere dello spirito – Siria” a cura di Maria Cecilia Sangiorgi (Italia)

Premio SIGNIS
Per la prima volta una giuria SIGNIS ha valutato una selezione dei film in concorso,
assegnando il primo premio alla produzione Rai Fiction:

“Don Zeno” di Gianluigi Calderone (Italia)
«Nel conflittuale contesto politico e sociale degli anni '30, Don Zeno incarna un giovane passionale dell'Azione Cattolica che dedica la propria vita ai più poveri secondo i modi più radicali del Vangelo. Un film con una storia e dei personaggi che danno sostanza a un'opera di forte significato per il pubblico televisivo del giorno d'oggi».
Sezione cortometraqggi

“Seasons of love” di padre Jiji Kalavanal (India)
«In Seasons of Love, un gruppo di studenti risponde all'allontanamento di uno di loro malato di AIDS, sia dai genitori che dalla società. Un film toccante di livello professionale girato da studenti del college di talento promettente».
Menzione speciale

“Goodbye mothers” di Mohamed Ismail (Marocco)
«Nel Marocco degli anni '60, amici di vecchia data e vicini di diverse religioni si scontrano con la situazione politica. La sceneggiatura intreccia le individuali storie di famiglia con una toccante interpretazione dei loro tragici destini».

L'XI edizione di RT ha visto anche la novità di un premio fuori programma, fortemente voluto da Nun Sophia, direttrice del Festival del Cinema Ortodosso di Mosca intitolato al tema de “L'incontro”, assegnato a
“A span of Heaven” di Ali Vazirian (Iran)

Consegnato dall'assessore alla cultura del comune di Trento Lucia Maestri il premio “Musica dal cielo” assegnato dalla giuria speciale Valle dei Laghi a “You never Know: Schlomo Carlebach”



Trento, giovedì 30 ottobre 2008
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Maria Ida Clementel
Religion Today Press Office
ufficiostampa@religionfilm.com
+39.349.2957489